LE SANG


Dans les séries américaines les Experts

Un snipper a tiré sur une victime, nous voulons savoir sa position. L'enquêteur grâce aux gouttes de sang et à quelques calculs, réussit à déterminer où se situait la victime puis la position du tireur. Quels sont ces calculs ? Comment fait-il?

(---> réalisation d'une expérience)


L'enquêteur a observé une tâche de sang il en a alors conclu qu'il s'agissait d'une trace laissée à vélocité moyenne.

L'enquêteur prend tout d'abord une photo de la tâche de sang qui lui paraît différente des autres. Il veut l'analyser. Ensuite il explique :

Que les tâches qui sont tombées dans l'ascenseur c'est-à-dire post-mortem devrait être dues à une chute gravitationnelle et de faible vitesse c'est-à-dire que la goutte aurait une forme circulaire.

Cependant la goutte observée a une forme elliptique, ceci prouve que la goutte de sang est arrivée avec une trajectoire horizontale et non verticale comme celle post-mortem. Ensuite il dit que la taille et la queue indique une vitesse moyenne, ainsi ils peuvent en conclure que cette tâche est arrivée sur la chemise avant la mort de la victime, ou plutôt au moment où le coup mortel a été porté.


Le test du sang : l'enquêtrice prélève du sang sur le billet grâce à un coton tige puis elle met le bout ensanglanté de celui-ci dans un liquide. Elle agite, puis elle met une partie de ce liquide dans un testeur, qu'elle agite, le test se trouve alors positif.


Dans la vraie vie...


Le sang

Les éclaboussures de sang

  • Leurs caractéristiques lors du relevé des indices

On les distingue par leur taille ainsi que par leur trajectoire, c'est à dire leur forme, position et leur diamètre.

Les traces de sang peuvent se trouver sur le sol ou sur les murs.

  • Le but de relever les éclaboussures de sang et de les analyser

Les enquêteurs relèvent les éclaboussures de sang pour pouvoir déterminer comment s'est produit le meurtre, en prenant compte de l'origine des gouttes de sang on a déjà un grand indice sur le déroulement du crime. 

  • L'analyse

Il existe 3 types de tâches:

-Les tâches passives : qui sont dût à l'action de la gravité seul, elles sont de la forme ronde

-Les tâches projetées : lorsque de l'énergie est donnée à la source du sang, les tâches seront alors de forme elliptique.

-Les tâches transférées : lorsqu'un objet est plein de sang et qu'il se retrouve en contact avec une autre surface, comme par exemple dans le cas d'une arme blanche qui a été laissée par le tueur. (tout types de formes)  

  •  Les formes

-Lorsque la goutte tombe de son propre poids et qu'elle touche le sol de façon perpendiculaire, alors les éclaboussures ont une forme circulaire.

 

Tout ceci nous permettra alors de déterminer la violence de coups, plus le coup est fort plus les tâches seront petites, ainsi que le type d'armes utilisées (armes blanches : tâches de 1 à 3mm de diamètre, armes à feu : gouttes encore plus petites).

 

gouttes de sang elliptiques caractérisées par leurs largeur et longueur à la base ainsi que leur direction.

 


Trajectoire des gouttes de sang

 -  Lorsque les gouttes de sang sont en vol il s'exerce des forces sur la molécule de sang ce qui lui confère une forme sphérique de gouttes. Les gouttes ayant une trajectoire verticale seront alors rondes mais dentelées ce qui dépendra de la distance à laquelle cette goutte est tombée.

-       Les gouttes de sang ayant une trajectoire parabolique, s'écrasent en forme d’ellipse et s'allonge dans la direction opposée à la source au moment où elles rencontrent une paroi. Exemple: Une goutte de sang provenant d'une source A qui gicle vers une direction B et en effectuant une trajectoire parabolique s'écrasera sur le sol en forme d'ellipse. L'arrière de la goutte (diriger vers A) sera le plus rond et l'avant (diriger ver B) sera allongé.

-       Les ellipses sont plus ou moins allongées (ratio longueur/largeur) en fonction de l’angle d’impact. Cet angle peut être calculé à l’aide des équations trigonométriques vues en 1èreS. De plus la longueur et la largeur peuvent traduire la vitesse d'impact.

        Les experts vont observer plusieurs gouttes de sang sur la scène de crime en déterminant pour chacune l'angle de source. Ils réalisent cela en général grâce à des ficelles ce qui leur permet ensuite de reconstruire en 3 dimensions la zone de l'impact.

 

repère en 3 dimensions dans lequel on situe la goutte de sang pour l'étudiée.
repère en 3 dimensions dans lequel on situe la goutte de sang pour l'étudiée.

Les Dr Victor Baltazard et Dr Herbert Leon MacDonell ont prouvé l'existence du rapport largeur/longueur de la goutte en forme d'ellipse. C'est la fonction du sinus selon l'angle d'impact. La tache est en 3D car on se situe dans l'espace.

Dans un repère (z,y,x), il y a 3 angles d'impact dus aux trois dimensions, on nommera les angles \alpha ,\beta  et \gamma .(comme sur le schéma ci-dessus). 

 

Calcul de l'angle alpha :

{\displaystyle \sin \alpha =\left({\frac {w}{l}}\right)}=> {\displaystyle \alpha =\arcsin \left({\frac {w}{l}}\right)}

{\displaystyle \mathbf {l} } = longueur de l’ellipse (axe majeur)
w{\displaystyle \mathbf {w} } = largeur de l’ellipse (axe mineur)
α{\displaystyle \mathbf {\alpha } } = angle d’impact
sin⁡α=(wl)

 

α=arcsin⁡(

la relation :

{\displaystyle \tan \beta ={\frac {\tan \alpha }{\sin \gamma }}}

Il faut alors mesurer tous les aspects de la trace pour pouvoir calculer l'angle d'impact, il existe des logiciels pouvant réaliser tous ces calculs.

 

La vélocité

La vélocité des projections n'est pas la vitesse à laquelle la goutte a traversé l'air, mais c'est la quantité d'énergie donnée par la source à cette goutte. C'est pourtant bien une vitesse en m/s qui est reliée à un point d'origine, c'est à dire une direction. La vélocité a un sens, une direction, une valeur, c'est donc un vecteur que l'on peut modéliser dans l'espace.

Il existe 3 types de projections:

-Les projections à basse vélocité : Il s'agit d'un objet (l'arme du crime) qui se déplace à 1,5m/s et qui entre en contact avec une source de sang , ce qui va produire des gouttes de sang qui feront en général 3mm de diamètre

-Les projections à moyenne vélocité : L'objet se déplace cette fois-ci de 1,5 m/s à 7,5 m/s, les taches seront alors de 1mm à 3mm. Les armes pouvant produire de telles goutte seront les objets contondants.

-Les projections à forte vélocité: Il s'agira d'objet se déplaçant à plus de 30m/s, les tâches seront alors encore plus petites, c'est-à-dire moins de 1mm. Ce sont les armes à feu et les explosifs qui produisent de telles gouttes de sang à cette vitesse la. Mais attention la toux et l'éternuement produisent les mêmes projections. Ainsi si une victime a toussé du sang lors de sa mort, il ne faut pas conclure trop hâtivement.

Comme on peut le voir dans cet extrait le lancer d'un projectile à près de 30 m/s produit des gouttes et même la mort.



L'expérience sur la trajectoire

Matériel

-panneau en carton

-ficelle

-matériel géométrique

-peinture

-chaise et accessoire pour représenté la victime

-patafix

-scotch

-laser

Objectif

Le but de l'expérience est de découvrir comment les enquêteurs retrouvent la position de la victime grâce à des gouttes de sang, ainsi que le lieu du tireur.

Protocole

À partir de la main, lancer de la peinture diluée (faisant office de sang) et observer les impacts sur le panneau en carton. Calculer les angles des impacts du sang puis grâce a une reconstitution, déterminer la position du tireur.

Erreur:

La densité ne fut pas respectée car nous n'avions ni calculer la densité du sang ni celle de la peinture diluée. Par conséquent les résultats pourraient être faussés. Cependant, réaliser cette expérience fut très intéressante pour comprendre les méthodes des spécialistes, ainsi que les difficultés auxquels ils pourraient être confrontés.



Nous avons tout d'abord procédé à plusieurs essais, nous avons voulu réaliser l'expérience sur une personne réelle puis en recherchant un peu nous avons trouvé des accessoires pour faire la victime. 

Nous avons déterminé un point qui était le lieu d'impact (là où le tireur a tiré sur la victime). Ensuite nous avons retracé la trajectoire du projectile qui heurte la vitre. Nous avons donc déterminé le lieu d'impact avec la vitre. Ensuite à l'aide d'une ficelle nous avons retracés le trajet du projectile. Et pour finir nous avons reproduit le mouvement lors d'un impact avec la victime. Nous l'avons reproduit avec  une main que nous avons trempée dans de la peinture diluée puis. Ainsi nous avons obtenu des gouttes de sang. Sachant le lieu où la victime fut touchée nous avons placé des ficelle jusqu'à ce point puis nous avons calculé les longueurs de chaque goutte, leur distance au point d'impact ainsi que leur angle par rapport à ce même point. Finalement, nous avons placé le laser à l'endroit de l'impact et celui-ci pointait là où le tireur avait tiré (lieu prédéterminé dans notre expérience), ce qui prouve la validité de notre expérience.

Fautes d'orthographe: tireur 


Analyse:

goutte n°

1- goutte elliptique : 6mm, angle d'impact : 104,5° ou 75,5°, longueur à l'impact : 44cm

2-goutte circulaire : 1mm, angle d'impact : 133° ou 47°, longueur à l'impact : 53cm

3-goutte elliptique plus allongée que la 1 : 12,5mm, angle d'impact :58 ° ou 122°, longueur à la victime: 46cm

4-goutte elliptique encore plus allongée  : 17mm, angle d'impact : 28° ou 152°, longueur à la victime : 86 cm

5-goutte elliptique plus petite  : 8mm, angle d'impact : 84° ou 96°, longueur à la victime : 37 cm

6-goutte elliptique : 8mm, angle d'impact : 69,5° ou 110,5°, longueur à la victime : 41 cm

7-goutte circulaire avec couronne : 3mm de diamètre, angle d'impact : 104,5° ou 75,5°, longueur à la victime : 39cm

8-goutte elliptique avec la partie ronde vers la victime : 5mm, angle d'impact : 131° ou 49°, longueur à la victime : 57,5cm

9-goutte  circulaire mais orientée : 3mm, angle d'impact : 108° ou 72°, longueur à la victime : 56cm

10-goutte circulaire située au sol : 4,5mm, angle d'impact : faux, longueur à la victime : 142,6 cm

11-goutte elliptique étalée : 12mm, angle d'impact : 76,5° ou 103,5°, longueur à la victime : 47cm

12-goutte elliptique longue : 22mm, angle d'impact : 31° ou 149°, longueur à la victime : 71cm

13-goutte circulaire couronnée : 3mm, angle d'impact : 100° ou 80°, longueur à la victime : 39cm

 

Les deux gouttes à part prouvent que la victime a fait quelque pas avant de mourir. Il s'agit alors de gouttes tombées à 90°. Grâce à la prochaine expérience sur le plan vertical (voir ci-dessous) on pourra déterminer la taille de la victime, ou du moins à quelle distance elle a perdu ces gouttes de sang.

Légende: -1er angles du haut vers le sol, 2ème angles --> inverse

 -traces situées au dessus de l'impact dans la victime

 -en dessous

 

Conjecture:

On remarque que plus la tache est proche de la victime plus elle est circulaire et plus l'angle est proche de 90°, selon le plan horizontal. Plus l'on s'éloigne de ce centre plus les gouttes sont de forme elliptique de plus en plus allongées. De plus toutes les gouttes elliptiques sont orientés comme vu précédemment ainsi on pourra en conclure que nos résultats sont convaincants et concordent avec nos recherches.

extrait d'un livre sur la police scientifique , le même que pour les empreintes de pas

Ce scan de livre nous présente les différences de gouttes lancer à différents angles. On remarque alors que à 90° ce qui correspond à une trajectoire verticale la goutte reste circulaire. Cependant plus on se rapproche d'un angle qui rend le plan horizontal plus la goutte a une forme elliptique. Ce qui confirme nos recherches.

Bilan :

Les gouttes se trouvent correctement orientées, on peut alors conclure que notre expérience s'est bien déroulée. Les gouttes émises avec un angle aux alentours de 90° sont circulaires, ce qui prouve que les gouttes de sang tombées sur un plan verticale (car vu comme si le sol était le mur, par rapport à la victime le plan est vertical) seront bien circulaires. Les autres gouttes sont orientées avec leurs côtés ronds le plus proche de la victime car elles s'allongent. De plus, plus la distance à la victime augmente plus les gouttes de sang se retrouvent allongées et de plus en plus longue.

 

 

Petite expérience sur les gouttes de sang tombées verticalement

Nous avons réalisé une expérience pour déterminer la forme des tâches en dépendant de la hauteur du jeté de sang. 

Matériel

-mètre

-pipette

-sang (réalisé a partir de peinture diluée)

-appareil photo

Objectif

L'objectif était de déterminer la forme et ainsi les tailles différente des gouttes de sang lâchées à différentes distances du sol.

Protocole

Nous avons fait des jetés de gouttes de sang à différentes distances du sol. Nous avons reproduit du sang en diluant de la peinture avec de l'eau, puis en mesurant, à différentes distances du sol et grâce à la pipette nous avons fait des jetés de gouttes.

Erreur:

Nous n'avons pas cherché la densité du sang ni calculé celle de notre peinture dilué par conséquent nous ne sommes pas sûre de la validité de nos résultat. Cependant cela nous paraissait important d'essayer cet expérience.


Bilan

2cm --> On observe une goutte n'ayant pas éclatée.

10cm --> La goutte de peinture diluée a un peu éclatée, on remarque un début de picot sur tout le périmètre.

20cm --> Les picots sur le périmètre sont plus nombreux et la goutte ne semble pas plus grosse que à 10 cm.

40cm --> Les picots sont toujours aussi nombreux mais cependant ils sont plus allongés.

50cm --> Les picots du périmètre s'allongent de plus en plus.

80cm --> Les formes des gouttes commencent à sembler aléatoires cependant elle sont plus évasive que celle lancés à 50 cm du sol.

1m --> La goutte semble grossir en diamètre par rapport à la précédente cependant les picots recommencent à être plus concentrés mais très nombreux

1m40 --> La forme de la goutte devient de moins en moins circulaire elle s'étale toujours autant

1m80 -->  L'éclatement de la goutte pourrait paraître aléatoire, après deux essais, cependant on observe qu'elle n'est plus circulaire et que les picots se sont nettement plus allongés. Le centre de la goutte qui lui est circulaire, réduit nettement.

 

On peut alors en conclure que plus une goutte de sang est lancés en hauteur plus elle explose et plus elle est évasive. Elle est aussi de moins en moins circulaire et prend des formes propres à la hauteur de lancement étudié.

La détection

Le luminol

Le luminol est un composé organique qui se trouve en spray. Sa formule brute est C6H7N3O2. Le luminol réagit seulement en présence de fer, il émet  dans ces cas là de la lumière fluorescente bleu. Le luminol et le fer réagissent ensemble et par chimiluminescences cela crée dans une pièce sombre de la lumière fluorescente bleue. L'hémoglobine, principale composante du sang contient énormément de fer. C'est pourquoi le luminol permet de déceler des traces de sang.

La chimiluminescence c'est l'oxydo-réduction du luminol. Le luminol est le réducteur, il cède des électrons et l'eau oxygénée, composante du luminol, est le plus souvent utilisée comme oxydant, elle récupère les électrons.

L'eau oxygénée à pour formule brut H2O2.

À la suite de plusieurs équations on obtient alors des ions amilophtalates, de l'eau et du diazote. Pour retrouver toutes les étapes de changement d'état par les équations: cliquez ici

Après cette réaction les ions obtenus sont à l'état excités, ils vont dégager leur surplus d'énergie en libérant des photons ce qui va produire de la lumière. Cependant cette réaction est longue, il faut alors rajouter un catalyseur pour l'accélérer. Ce catalyseur doit être un composé ferreux. On ajoute au luminol  du sang qui est composé de fer. Il s'agit d'un principe assez similaire à la réaction de l'eau oxygénée, la réaction est accélérée quand un catalyseur intervient.

Même nettoyé, le sang laisse des traces de fer. Les enquêteurs peuvent ainsi déterminer, grâce au luminol d'anciennes présences de sang.

Le luminol ajouté à l'eau oxygénée ainsi que le catalyseur, produit une réaction rapide.

 

Réaction chimique du luminol
Réaction chimique du luminol
Créer du luminol (très compliqué)
Créer du luminol (très compliqué)

révélation du luminol
révélation du luminol

L'eau oxygénée

Réaction de l'eau oxygénée
Réaction de l'eau oxygénée

Détection du sang grâce à l'eau oxygénée


Après avoir fait quelques recherches sur internet, nous avons déterminé que l'eau oxygénée réagissait en présence de sang. L'eau oxygénée composante importante du luminol réagit avec le sang et forme une mousse blanche. Ainsi nous avons décidé de tester cette méthode de détection. 

La molécule du luminol pour réagir a besoin d'être dans un milieu oxydant, c'est pourquoi on y ajoute de l'eau oxygénée. Cette molécule sera alors dans son état excité puis pour revenir à son état de repos elle va  devoir libérer des photons.

 

 

 

L'expérience

Matériel

-Grenadine

-Peinture

-Sang

-Chiffon

-Eau

-Eau oxygénée (H2O2) de concentration 10 volume

-Pipette 

 

Objectif

L'objectif de cette expérience est de déterminer si l'eau oxygénée est un bon élément pour retrouver des traces de sang, et ne pas les confondre avec d'autres tâches ou de les retrouver même après leur nettoyage.

Protocole

1- Nous avons préparé des tissus, ceux-ci étaient séparés en 2 parties, une partie nettoyée et une pas nettoyée.

2- Pour chaque substance à tester nous avions mis d'un coté la substance puis nous avions nettoyé un des 2 cotés.

3- Ensuite à l'aide de la pipette nous avons appliqué quelques gouttes d'eau oxygénée sur les tâches. Un peu sur la tâche nettoyé et d'autre sur la tâche pas nettoyée, et ceci pour chaque substance. C'est-à-dire pour la grenadine, la peinture et le sang.

 


Bilan

1- Pour la grenadine

Sur la face nettoyée on a biensûr rien observé, il n'y a pas eu de réaction.

Par contre en ce qui concerne la tâche de grenadine, elle semble s'être décolorée après l'application de l'eau oxygénée. Aurait-elle été diluée?

2- Pour la peinture

Il n'y a eu aucune réaction si ce n'est une légère dilution.

3- Pour le sang

Nous l'avons tout d'abord testé sur une culotte de fille nettoyée. Il n'y a eu aucun résultat.

Nous l'avons ensuite testé sur le tissu, la partie nettoyée, il y a eu réaction mais le tissu n'ayant pas totalement eu le temps de sécher alors celui ci c'est juste légèrement décoloré en plus blanc que le tissu, ce qui a formé une tâche plus claire.

En ce qui concerne le sang pas nettoyé, il y a eu totalement réaction dès l'apport d'eau sur la tâche, cela a formé de la mousse blanche puis coloré au sang. On a alors pu observer une réaction qui n'a pas duré.

 

On en conclut donc que l'expérience a nettement fonctionné car elle  réagit en présence de sang, on peut alors dire que l'eau oxygénée est un bon élément pour découvrir la présence de sang, cependant quand il est trop nettoyé cela ne fonctionne point. 


La polilight

Dans les séries....

L'enquêteur observe la surface du lit avec une polilight, il s'agit d'une lumière bleu qu'il observe avec un filtre orange (sa couleur complémentaire). Il observe alors des traces, qu'il conclut être du sperme.

Dans la vraie vie

PROTOCOLE:

-il faut être dans le noir, ou presque.

-Projeter un faisceau de lumière d'une seule longueur d'onde.

-Puis porter des lunettes de la couleur complémentaire à celle de la lumière projetée.

-Observations de traces d'une couleur phosphorescente.

 

BUT:

La polilight sert à détecter des traces de sang nettoyées mais pas que, elle détecte aussi les traces de sperme ou d'ADN comme la salive déposée sur un verre. Cependant ces traces ne s'observent pas en même temps car elles n'absorbent pas les mêmes longueurs d'ondes ainsi il suffit aux enquêteurs de projeter de la lumière à 415 nanomètre qui correspond à la longueur d'onde que le sang absorbe, celui-ci va ensuite réémettre une lumière à une plus grande longueur d'onde. Les enquêteurs mettront alors des lunettes dite "filtrantes" qui laissent passer une seule lumière correspondant à la longueur d'onde attendue. Le sang cependant n'est pas fluorescent contrairement au sperme. Ainsi à certaines longueurs d'ondes (300 et 480 nm) celui-ci va absorber la lumière alors qu'à 400 et 700 nm il va émettre beaucoup de lumière fluorescente. 

 En utilisant une lampe à différentes longueurs d'ondes, les inspecteurs vont pouvoir déterminer la composition de différentes tâches.

 

 

 

 

 

 

 

La polilight des experts dans la vraie vie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les enquêteurs dans la vraie vie.

 

/!\ J'ai vu récemment un youtubeur utiliser une lampe UV dans une chambre d'hôtel pour l'inspecter, dans cette vidéo on remarque aussi qu'il utilise des lunettes, on peut ainsi voir des résultats convaincants. 

J'ai aussi chez moi une lampe UV, j'ai donc décidé de réaliser cette expérience dans ma salle de bain.


L'expérience polilight

Matériel

-lampe UV

-Appareil photo

Objectif

Découvrir comment une polilight peut-être faite. Peut-on en réaliser une à partir d'une lampe UV ?

Protocole

-Se mettre dans le noir

-Projeter la lumière bleu sur les murs, sur le lavabo, les toilettes etc. 

-Observer les résultats


Bilan

On remarque alors que la lampe UV détecte tout type de choses par exemple les poussières que l'on voit aussi à l'oeil nu. Cependant elle repère aussi des choses que nous n'aurions pas eu l'idée de voir comme des empreintes ou encore des traces de nettoyage mal fait. 

Photo:

1- On remarque à côté du savon des marques assez circulaires de liquide qui se serait déposé, on ne sait pas vraiment de quoi il peut s'agir.

2- On retrouve encore ces traces, cependant plus circulaire, il semble s'agir de calcaire.

3- On remarque le même type de marques à côté du robinet que celles à côté du savon, il pourrait s'agir de traces de calcaire invisible a l'oeil nu. On observe aussi de nombreuses fibres, il s'agit de poussières visibles à l'oeil nu.

4- Sur le rasoir on observe deux types de tâches, pour la première nous n'arrivons pas à déterminer de quoi il s'agit.

5- Pour la deuxième cependant, nous avons conclu qu'il s'agissait d'une empreinte car il s'agit d'un endroit où il y a un bouton. Cependant l'empreinte ne paraît pas du tout nette.

6- On remarque que sur le rebord du lavabo, il y eu un objet de posé qui a laissé une marque grasse. Cette trace est presque aussi visible à l'oeil nu mais elle est plus éclatante avec la lampe.

7- On remarque que sur la porte du lavabo, il y a des marques de liquide ayant coulé. En observant de plus en plus on peut conclure qu'il s'agit d'anciennes traces de détergent.

vidéos- Il s'agit dans cette vidéo de l'encadrement de la porte de la douche. On remarque qu'il y a beaucoup de traces similaires à celles de la porte du lavabo. On peut alors dire qu'il s'agit de traces d'anciens détergents qui ont servis à nettoyer cette douche. On retrouve aussi le même type de poussière que sur le rebord du lavabo.

Les toilettes ne présentèrent pas ou peu de traces intéressante. 

On peut alors conclure que la lampe UV permet de révéler des empreintes, de vieilles traces invisibles a l'oeil nu ainsi que des traces de détergent et la poussière, après ce que nous savons sur la polilight je pense que la lampe UV joue un rôle assez similaire mais nettement moins précis car on ne peut pas régler les longueurs d'ondes.

Finalement la série face à la réalité

Conclusion

L'analyse des gouttes de sang se réalise très rapidement par les experts. Les enquêteurs ayant des connaissances approfondies, réussissent directement à conclure d'importantes analyses. Cependant ce n'est pas exactement comme cela que ça se passe dans la vraie vie. Les enquêteurs doivent absolument prouver tout ce qu'ils disent grâce à des connaissances véridiques ou des informations tirées de livres. 

Dans le second épisode, les enquêteurs sont plus précis. On peut alors en conclure que les enquêteurs des séries se basent sur de réelles affirmations qui sont vérifiées aussi dans la vraie vie. 

Dans le troisième épisode, l'enquêtrice procède à un test du sang, on ne sait pas de quoi celui-ci est composé, cependant on pourrait penser qu'il s'agit d'un test avec de l'eau oxygénée pour révéler du sang. Cependant ce test paraît très facile, alors que dans la réalité, les détections de sang ne se réalisent pas en cinq secondes, il faut prendre des précautions pour tout vérifier. 

Après notre expérience nous avons pu conclure que celle-ci a bien fonctionné, il est cependant encore assez dur pour nous à partir des taches de déterminer la place de la victime car le calcul d'angle est assez compliqué. Cependant à partir de nos conjectures réalisées grâce à l'expérience on pourrait essayer de trouver des angles. 

Pour la détection, dans les séries la polilight est utilisée presque dans chaque épisode. Les enquêteurs l'utilisent pour les détections d'empreintes, de sperme, mais aussi de sang. Pourtant elle n'est pas toujours utilisée avec soin. Les enquêteurs dans les séries ne se mettent pas toujours dans le noir complet, de plus les longueurs d'ondes à respecter ne sont pas tout le temps respectées. Les polilights paraissent en tout temps bleues alors que s'ils réglaient la longueur d'onde elles ne le seraient pas toujours. Et pour finir les photos réalisées par la suite pour être analysées ne sont pas correctement prises. Par exemple pour observer certaines réactions ils utilisent un filtre de la couleur complémentaire à la lampe, alors que pour leurs photos, ils ne sont pas utilisés.

Pour le luminol, les épisodes à ce sujet se font plus rares, parce que le luminol est un procédé assez cher et plus compliqué. Il y a aussi peu d'épisodes où les enquêteurs cherchent à savoir s'il s'agit de sang car leur pouvoir de déduction est le plus souvent accentué et ils savent directement de quoi il s'agit