Des traces:

Dans cet épisode on remarque que les traces observées sont aussi visibles à l'oeil nu. Dans ce cas précis, cela a permis aux enquêteurs de déterminer ce qui a été volé. Il n'y a pas plus d'analyse seulement une observation à l'oeil nu voire avec une lampe. Même si plus loin dans l'épisode elles retrouveront des copeaux d'or dans la voiture et ainsi elles détermineront pourquoi ces écussons ont été volés.

Ainsi nous pourrons nous demander comment dans la vraie vie ils font? Observent-ils seulement à l'oeil nu ?

Empreintes de pas :

Dans ces 2 épisodes les enquêteurs retrouvent des empreintes de pas qui leur permettront de déterminer qui était présent. Cependant elles sont parfois inutilisables comme on peut le voir dans le premier épisode. Les enquêteurs ne vont ainsi pas s'en servir car cela ne permettrait pas de dire qui était le tireur. Cependant dans le second épisode, il s'agit d'une empreinte très spéciale avec la marque de la chaussure. Ceci aidera les enquêteurs à déterminer de qui il s'agissait..

Empreintes de voitures:

Le spécialiste dans cet épisode va prendre des photos de la trace de dérapage puis il va modéliser la trace sur son ordinateur ce qui va par la suite lui permettre de savoir a quelle voiture appartient les traces grâce à la base de données très évoluée des experts dans les séries.

Le moulage:

Dans ces deux épisodes les experts doivent faire des moulages, il ne s'agit pas du même type de moulage. Le premier étant pour déterminer l'arme d'un crime, le moulage fut réalisé dans le corps de la victime avec de la colle mélangée à du silicone, ainsi l'enquêtrice a obtenu un modèle présentant l'arme qui est entrée dans chaque plaie. Grâce à ceci elle a pu déterminer la forme finale, soit la forme réelle du couteau. Cependant elle utilise dans la vidéo un logiciel très performant qui modélisera l'arme, ainsi par la suite elle réalise une recherche dans la base de données qui lui permettra ensuite de trouver l'arme. Par chance il s'agit d'une arme rare.

Dans le second épisode, la femme réalise un moulage du bras d'une victime qui a été frappée, ou renversée par une voiture. Ainsi grâce au moulage elle pourra déterminer par quoi la victime s'est fait frapper.

Les traces sont des marques laissées dans ou sur des objets. Par exemple on peut laisser des empreintes de pas dans la terre ou dans la neige ou autre. Il y a aussi les traces de dérapage de voiture ou de freinage. Les traces sont observées par les enquêteurs tout d'abord à l'oeil nu ou à la loupe si cela est nécessaire.

Pour déterminer d'où viennent ces traces on peut : 

1- Les photographier et mettre en évidence certains aspect de ces marques. On determine d'où ces traces viennent ou par quels objets elles ont été laissées grâce à la comparaison avec les bases de données.

2- On peut aussi créer une empreintes 3D car quand les chaussures ou autres matériaux s'enfoncent dans un sol mou, elles laissent des marques plus ou moins en profondeur. Les experts vont former un moule pour pouvoir étudier cette empreinte dans leur laboratoire. Parfois lors de la prise de ce moule certains résidus qui n'étaient pas ou peu visibles vont se coller au moule. Les enquêteurs vont alors pouvoir étudier toutes les petites particules laissées par la chaussure de l'individu à cet endroit. Par la suite cela peut les aider pour savoir où est allée cette personne.

Le moulage s'effectue le plus souvent en plâtre dépendamment de la surface. Il sert aussi d'indice pour la dimension et le type de chaussure. L'enfoncement de l'empreinte, sa forme, sa taille... permettent de décrire le mouvement de la personne, sa rapidité, sa taille voir même son poids (grâce aux empreintes 3D). Pour les empreintes 2D qu'il faut prendre en photo la seule façon de les analyser est d'étudier chaque particularité de la trace pour par la suite déterminer d'où elle vient.

Les enquêteurs auront donc un profil physique de la personne en question. 

Cependant il y a quand même beaucoup de risques d'erreur dues aux composés du sol qui différent, ou si l'empreinte a été altérée, cela dépend du milieu.

Différentes traces de roue de voitures et de chaussures plus ou moins précises dans la neige 

A, C et G : On remarque qu'il y avait un épais manteau de neige, ainsi on observe nettement les empreintes de voitures. On peut observer leur forme, leur composition on pourra par la suite déterminer de quelle voiture proviennent ces empreintes. En se rapprochant nous aurions sûrement pu observer des résidus d'anciens lieus où ces voitures ont roulé. En observant les voitures garées aux alentours on peut aussi déterminer de quelle voiture il s'agit, ou en utilisant une base de données des roues de voitures.

B: On peut voir sur cette photo la roue de la voiture, avec ces caractéristiques. On peut alors savoir, en observant les traces de roues aux alentours, où cette voiture est allée.

D, E et F: Le manteau de neige est plus fin mais nous observons que les traces de roues de voitures sont plus précises.

H- Il s'agit d'une empreinte très nette de la chaussure 1, grâce à ceci on pourra déterminer qui est le propriétaire de cette chaussure, quelle taille fait-il, sa corpulence ainsi on pourra chercher à déterminer pourquoi il se trouvait sur ces lieux.

I- Voici la semelle de la chaussure 1 au complet, on remarque que toute l'empreinte de la semelle de la chaussure a été reproduit lors de la création de l'empreinte.

J- On observe une empreinte partielle de la chaussure 2, on pourra ainsi tenter de faire les mêmes investigations que pour la chaussure 1.

K- On observe encore sur cette photo l'empreinte de la chaussure 2 mais cette fois complète.

L- Voici la chaussure 2, on observe les mêmes détails que sur les deux empreintes laissées dans la neige.

On peut ajouter que pour savoir la pointure de la personne ayant laissé l'empreinte, il suffirait en théorie de mesurer chaque trace de pas, car chaque mesure correspond à une pointure.

Par exemple, voici un ordre de grandeur:

32 de pointure -->  21,3 cm  .  33 --> 22 cm  .  34 --> 22,7 cm  .  35 --> 23,3 cm  .  36 --> 24  .  37 --> 24,7  -  38 --> 25,3  .  39 --> 26 .  40 --> 26,7  .  41 --> 27,3  .  42 --> 28  .  43 --> 28,7  .  44 --> 29,3  .  45 --> 30

Mais cela dépend des marques, de la personne, s'il s'agit d'un homme ou d'un femme. Ainsi ceci n'est pas nécessairement fiable si l'on ne détermine directement de qui il s'agit.

Cette révélation n'est pas toujours véridique car les voitures peuvent changer de pneus et ainsi cela peut tout fausser. De plus il se peut qu'ils s'agisse d'une voiture volée. Tous les enquêteurs ne sont pas non plus équipés de logiciel très convaincant pour la modélisation par exemple, et la base de données n'est pas extrêmement étendue. Comme nous l'avait dit Mélanie Bergeron, la base de données est assez récente. Par conséquent, toutes les voitures n'y sont pas référencées.

Le moulage dépend de la surface et du but. Généralement pour les empreintes de chaussures, il s'agit du plâtre mais pour tout autre chose, il se peut que le moule soit composé d'une autre matière, comme on peut le voir dans la série. Cependant cela ne marche pas à tous les coups. Il y a des facteurs qui pourront fausser les résultats ou parfois selon le milieu la création d'un moule n'est pas réalisable. De plus lorsque le moule est réalisé sur un corps c'est beaucoup plus compliqué que ce que l'on peut voir dans les épisodes.

Dans les séries, le plus souvent par évidence, les empreintes appartiennent au tueur mais ce n'est pas toujours le cas dans la vraie vie, les empreintes ou traces peuvent appartenir à des témoins mais aussi à la victime ou bien être de très vieilles traces. Analyser des traces est aussi assez compliqué surtout quand il s'agit de milieu éphémère comme la neige. Trouver une personne grâce à son empreinte de pas est aussi très subtil car il y a beaucoup de facteurs qui sont en jeu. Pour la modélisation, cela paraît très simple dans les séries cependant dans la réalité les enquêteurs n'ont pas des logiciels toujours aussi évolués. En ce qui concerne le moulage, encore une fois beaucoup de facteurs entrent en jeu par conséquent, il ne s'agit pas toujours du premier choix des enquêteurs.

Tout d'abord dans cette partie de l'épisode les enquêteurs cherchent à faire une étude toxicologique d'un corps. Ils prélèvent tout d'abord le sang du corps puis celui-ci est envoyé à un expert. Celui-ci explique ce qu'il va faire: 

-il dit que si le sang contient des produits volatiles, c'est-à-dire des traces d'empoisonnement, la chaleur va les faire se vaporiser. Ce qui veut dire qu'il vont changer d'état en passant de la forme liquide à gazeux. Le gaz se trouvera dans le haut du flacon après la vaporisation. Il peut en réaliser la vaporisation seulement parce que la température de la vaporisation du sang est plus ou moins élevée, elle est différente. Il va pouvoir ensuite en réaliser la chromatographie en phase gazeuse et il pourra alors étudier ses composés. 

-Ensuite il explique que la chromatographie en phase gazeuse va séparer les composants et que le détecteur ionique de fumée va ioniser les molécules puis créer un courant pour les analyser. Tout ceci se déroule dans sa machine rien ne peut être réalisé à la main.

Ainsi il obtient comme résultat que la personne a été chloroformée. Ce qui signifie qu'elle a été empoisonnée par du chloroforme.

La chromatographie sert à séparer et ainsi à identifier les différentes molécules de certains échantillons. Ainsi les enquêteurs peuvent déterminer les compositions des substances retrouvées sur la scène de crime comme par exemple pour les poudres, les liquides, les gaz, les drogues...

Il existe différentes chromatographies, celle en phase gazeuse, liquide, et entre les deux (supercritique).

Le PRINCIPE

1- On introduit du solvant dans une cuve (le solvant est l'éluant, il s'agit d'une cuve à chromatogramme) 

2-On ferme la cuve ainsi le milieu se retrouve saturé avec la vapeur que dégage le solvant.

3-On réalise des dépôts des produits voulant être étudiés sur du papier filtre, ou du papier sablé.

4-Mettre le papier dans l'éluant, Immerger totalement les dépôts.

5-Ainsi les espèces chimiques composant les substances vont se séparer à des vitesse différentes.

Puis on compare le résultat obtenu avec les chromatogrammes de différentes autres substances réalisés dans les mêmes conditions. On pourra donc déterminer les composants de la substances étudiée.

Le principe de comparaison

Le schéma ci-dessous présente une chromatographie de la substance A, composée de 3 espèces différentes. Les substances B et C sont composées d'une seule espèce. 

Ainsi on remarque que la tâche formé par B est jaune et se situe au même niveau sur le papier que l'espèce de couleur jaune de la substance A. On en conclut donc que A est composé de B. De plus on remarque qu'il s'agit du même système pour l'espèce C, qui est bleue et au même niveau que l'espèce bleue dans A. On peut alors aussi conclure que A est composée de C.

Par rapport à ce qui est dit dans la vidéo, nous avons peu de moyens pour déterminer si cela est vrai. Cependant en demandant à l'un de nos professeurs de physiques celui-ci nous a indiqué que ce qui était dit était vrai. On peut en conclure que les séries se basent sur des choses concrètes.

Le principe :

Le but est de séparer les molécules et ainsi déteminer la composition d'un échantillon ou autre. Il s'agit d'un procédé très compliqué. Comme dit dans la vidéo les éléments gazeux=volatiles seront en phase mobile puis un gaz va les rapporter en phase stationnaire, ils vont alors se séparer. On pourra alors identifié chaque composant puis les quantifier ce qui permettra de différencier des produits infectants ou non.

On peut alors conclure que les séries se fondent sur des bases concrètes et très précises cependant tout est réalisé très rapidement ce qui n'est point possible en vrai. De plus les outils utilisés comme l'appareil qui réalise directement toute la chromatographie en phase gazeuse paraissent simple d'utilisation et rapide, cependant dans la vraie vie, il s'agit d'un long procédé.

Dans cet épisode, la victime a écrit une lettre de suicide, les enquêteurs veulent ainsi analyser l'écriture pour pouvoir établir un profil de cette personne. Cependant le spécialiste de l'informatique se rappelle avoir scanner autre chose, il s'agit d'une lettre de menace contre une autre personne. Ils se rendent compte alors que les écritures se ressemblent en procédant à la comparaison des deux écritures grâce aux points de concordances. Ils réalisent alors que l'écriture est la même par conséquent la personne ayant écrit cette lettre de menace est la même que celle qui a écrit la lettre de suicide.

La graphologie est la manière d'écrire. Chaque personne a sa manière d'écrire. Il existe 7 aspects comparables de l'écriture.

Les 7 aspects :

1-Le premier est la DIMENSION, on étudie les tailles de l'écriture ainsi que les différences entre les signes, ceci peut se traduire de différentes façons dont le rapport du sujet avec lui même, son adaptabilité.

2-DIRECTION:  Il s'agit de déterminer la sensibilité et l'équilibre de l'écriture. Par exemple quelqu'un qui a une écriture droite sera considéré comme une personne sûre d'elle, maître de ses émotions. Quelqu'un qui écrit penchée à droite serait quelqu'un d'assez ouvert aux autres et qui va de l'avant. Or une personne qui écrit penchée à gauche sera quelqu'un d'assez renfermer sur lui même.

3-La CONTINUITÉ: la continuité sont les liaisons entre les lettres, comment ses lettres sont reliées, ce qui traduit de la persévérance ou de l'hésitation.

4-La FORME: la forme c'est la façon dont les lettres sont "dessinées", ce qui traduit l'originalité, l'imagination, création. Ce point reste au jugement d'un spécialiste.

5-L'ORDONNANCE: c'est la manière dont le texte est organisé sur la page, les marges, les espaces entre les lignes.

6-La PRESSION: c'est la force exercée lors de l'écriture d'un mot, on observe ceci aussi dans les blocs de post-it, lorsqu'une personne a écrit trop fort, on peut retrouver ce qu'elle a écrit en griffonnant le post-it suivant grâce à de la mine. Ceci traduit une intensité psychique, l'intensité des sentiments. (cf: petit test qui suit)

7-La VITESSE: la vitesse d'écriture traduit la vitalité, la rapidité de pensée. Ce point est compliqué à observer.

Mais aussi plusieurs types d'écriture, grandes, c'est le besoin de s'affirmer, de prendre de la place. Les petites écritures: il s'agit d'une personne observatrice, minutieuse.

Les écritures arrondies traduisent des personnes affectives dû à leur apprentissage de la vie.

La graphologie sert à établir des profils de personnes par exemple dans le cas de suicide, ou lorsque quelqu'un fait croire à un suicide en laissant une lettre. Cependant cette méthode est très contestée car il y a beaucoup d'interprétations différentes. 

La méthode expliquée ci-dessus a pour but de déterminer des profils de personnes cependant les enquêteurs étudient les écritures aussi d'une autre façon. Comme pour les empreintes ils étudient les points de concordances entre plusieurs textes écrits par des personnes différentes ou non. Ainsi, ceci leur permet de savoir qui a écrit quoi, mais des personnes peuvent alors masquer leur écriture, ceci rendra la tâche plus compliquée. C'est à ce moment là que l'établissement d'un profil devient intéressant pour savoir si la personne dit vrai ou agit sous la menace ou si quelqu'un a écrit à sa place. 

Par exemple dans le cas d'un suicide, si la victime écrit une lettre compromettante et que les enquêteurs sont poussés à croire que celle-ci a agi sous la contrainte, il se pourrait qu'ils établissent un profil. Ainsi grâce aux témoignages des proches de la victime ils pourront savoir si c'est elle qui a écrit cette lettre ou non ou bien si elle a dû l'écrire sous la menace car inconsciemment la personne modifiera son écriture.

1- Le mot écrit

2- Le deuxième post-it situé en dessous, où il reste du relief

3- Lorsque l'on met du gris dessus le mot réapparait

4- Le post-it suivant

5- Le mot est toujours visible

6- Le post-it suivant, le mot n'est plus visible

7- Le mot n'est définitivement plus visible.

8- L'évolution

Expérience sur un membre de ma famille

BILAN:

DIMENSION: On remarque une petite écriture --> quelqu'un d'observateur de minutieux

DIRECTION: Écriture droite --> personne maître d'elle même, maître de ses émotions

CONTINUITÉ: Les mots sont liés sauf le "je" --> quelqu'un de persévérant

FORME: Difficile à déterminer.

ORDONNANCE: Une seule phrase donc plus compliqué à déterminer.

PRESSION: Faible pression, on ne remarque pas de trace sur le post-it suivant--> énergie psychique moyenne, intensité des sentiments moyenne aussi

VITESSE: écriture rapide et négligée--> rapidité de pensée

Le profil:

La personne ayant écrit cette phrase est une personne minutieuse et observatrice, une personne maître d'elle même, persévérante, quelqu'un d'assez calme mais rapide de pensée. 

Tout ceci est vrai connaissant moi-même cette personne.

J'ai aussi réalisé cette expérience avec un membre de ma famille, cette personne voulant être bien analysé, c'est-à-dire positivement a masqué son écriture, connaissant bien cette personne je l'ai tout de suite remarqué en commençant l'analyse. Cependant si j'avais terminé l'analyse j'aurai bien sûr remarqué qu'il ne s'agissait pas de la personne que je connais.

La graphologie est un sujet très polémique car des interprétations s'opposent. De plus c'est un sujet délicat car il n'est pas toujours fiable et peut être facilement faussé. C'est pour cela qu'elle n'est pas préconisée par les enquêteurs. Ceux-ci vont plûtot examiner les écritures et les comparer entre elles grâce à des pointes de concordances.